- des députés hongkongais songent à démissioner en masse -
À Hong Kong, des députés du camp démocrate menacent de démissioner en masse pour protester contre la réforme constitutionnelle proposée la semaine dernière par le gouvernement. Ce projet prévoit de rajouter 10 députés à la législature actuellement composée de 60 sièges, sans pour autant modifier la proportion de représentants directement élus au sein du Conseil législatif. En effet, 5 des 10 nouveaux députés seront élus directement et les 5 autres seront nommés par les conseils de district. La réforme vise également le comité électoral chargé de choisir le chef de l'exécutif. Actuellement constitué de 796 membres, leur nombre passerait à 1 200 en 2012 d'après le nouveau texte. Mais ces changements sont bien trop timides, estiment les démocrates qui réclament le suffrage universel direct pour 2012.
Les 23 députés du camp démocrate réfléchissent donc à une tactique pour exiger une réforme plus poussée du systèmé électoral. Et il se pourrait qu'ils décident de tous démissioner, ce qui amènerait la RAS à organiser des élections anticipées. Le scrutin deviendrait alors de facto un référendum sur la démocratie à Hong Kong. Toutefois, certains élus sont réticents à adopter une telle stratégie. Ils estiment en effet que cela serait perçu comme une provocation par Pékin. Ils craignent que la réaction des autorités centrales puisse compromettre pour de bon les chances d'instaurer le suffrage universel dans l'ex-colonie britannique.
La réforme est désormais soumise à une période de consultation publique de 3 mois. Un débat qui pourrait représenter une étape décisive dans la marche de Hong Kong vers la démocratie.

Les 23 députés du camp démocrate réfléchissent donc à une tactique pour exiger une réforme plus poussée du systèmé électoral. Et il se pourrait qu'ils décident de tous démissioner, ce qui amènerait la RAS à organiser des élections anticipées. Le scrutin deviendrait alors de facto un référendum sur la démocratie à Hong Kong. Toutefois, certains élus sont réticents à adopter une telle stratégie. Ils estiment en effet que cela serait perçu comme une provocation par Pékin. Ils craignent que la réaction des autorités centrales puisse compromettre pour de bon les chances d'instaurer le suffrage universel dans l'ex-colonie britannique.
La réforme est désormais soumise à une période de consultation publique de 3 mois. Un débat qui pourrait représenter une étape décisive dans la marche de Hong Kong vers la démocratie.
